Final Fantasy IV : Un FF que je n'ai pas eu l'occasion de faire à l'époque de sa sortie, puisqu'il n'a pas été édité en Europe. Je me suis fort heureusement rattrapé il y a quelques années. De tous les FF sortis à ce jour, FF IV est pour moi un des piliers de l'univers des RPG.
En se remettant dans le contexte de l'époque, la "complexité" des sentiments ressentis par le héro Cecil et toutes ces questions qu'il se pose sur lui-même, sur le bien fondé de ses actes, emporte le joueur tout le long de l'histoire. Là où la plupart des RPG de l'époque se contentaient d'un scénario bateau, FF IV sort son épingle du jeu.
Final Fantasy V : J'ai joué à FF V juste après avoir terminé le IV. Et c'est surement pour cette raison que j'ai été un petit peu déçu. Je m'attendais à quelque chose dans le même esprit que le FF précédent et bien sûr on peut dire que c'est une évolution au sens technique. La bonne surprise étant l'utilisation du système de classes qui rend le gameplay très riche et varié. Mais en contrepartie, le scénario est tout ce qui a de plus banale. Et durant tout le jeu, j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier aux personnages. Final Fantasy V n'en reste pas moins un jeu agréable à faire, mais pas vraiment indispensable.
Final Fantasy VI : Il est difficile pour moi d'exprimer en quelques lignes ce que j'ai ressenti en jouant à ce jeu. Une introduction mémorable accompagnée d'une sublime musique du grand Nobuo Uematsu au sommet de son art. Un scénario fouillé du début jusqu'à la fin, un méchant charismatique en la présence de Kefka, comme on en fait plus aujourd'hui. Des personnages secondaires possédant un background vraiment développé. Non vraiment, je ne trouve pas de défauts à ce jeu. Il regroupe selon moi tous les ingrédients qui font que la magie opère. Ce jeu se trouve au sommet de mon TOP RPG toutes générations confondues. Je l'ai terminé à 100%. Une merveille à ne surtout pas louper.
Chrono Trigger : J'ai joué à ce jeu dans sa version US puisqu'il n'existait pas de version PAL à l'époque. Avant même de dire quoi que ce soit sur le jeu, rien qu'en voyant les noms de ceux qui ont participé à la réalisation laisse rêveur. Une véritable Dream Team avec Hironobu Sakaguchi (FF), Yuji Horii ( Dragon Quest) et Akira Toriyama. Première chose qui frappe en jouant à Chrono Trigger, ce sont les graphismes 2D, juste magnifiques et colorés. Le design ne peut que me plaire, Toriyama étant aux commandes, son style me sied parfaitement. L'histoire basée sur les voyages dans le temps ma vraiment plu, sans être pour autant révolutionnaire. Concernant le gameplay, le fait de combattre directement les ennemis sur le même plan de jeu ajoute de la fluidité dans l'enchainement des évènements et la possibilité de combiner des attaques entre les divers personnages ajoute un aspect tactique, une originalité que j'ai beaucoup apprécié.
Lavos, le méchant du jeu m'a laissé plus ou moins indifférent, alors que Magus, lui m'a réellement marqué, c'est un peu le Bejita de Chrono Trigger.
Vraiment un excellent RPG sur lequel il m'arrive de revenir régulièrement. Je le place en second juste après FF VI.
Super Castlevania 4 : Au départ lorsque je me suis lancé dans ce jeu, je n'étais pas plus emballé que ça, Simon Belmont se trouve être trop rigide à manier, le gameplay est vraiment très "old school", la moindre erreur est fatale. En avançant dans le jeu, je me suis rendu compte que je me focalisait trop sur la forme et pas assez sur le fond. Super Castlevania 4 offre un véritable défi, une grosse concentration pour mémoriser toutes les mécaniques du jeu, certains boss de niveau très intéressants et qui demandent de mettre au point une bonne stratégie. Dracula ne m'a pas déçu, il est classe et plutôt difficile à tuer. Je voudrais également parler des musiques qui sont, je trouve, exceptionnelles. Elles s'accordent formidablement bien avec l'univers "gothique" et sombre du jeu. Super Castlevania 4 a définitivement beaucoup de charme, il faut juste pouvoir outrepasser la mauvaise impression de départ liée au gameplay.
Super Ghouls'n Ghosts : Voilà un jeu qui est réputé pour être particulièrement difficile. Après tout ce que j'avais entendu autour de moi, je me devais de relever le défi. Aux commandes d'Arthur, j'ai arpenté l'intégralité des niveaux, non sans mal je dois bien l'avouer, mais ce fut bien moins compliqué que ce que j'imaginais dans ma tête. J'ai bizarrement eu moins de mal à terminer ce jeu que Super Castlevania 4. Il va sans dire que l'histoire n'est qu'un prétexte pour aller jusqu'au bout du jeu, un peu comme pour la princesse Peach dans les mario. Comme si c'était pas suffisant de le terminer une fois, il faut le refaire une deuxième fois pour pouvoir voir le vrai boss du jeu et de ce fait, sauver la princesse. J'avoue avoir eu envie de me jeter par la fenêtre. Heureusement que le côté burlesque du jeu (Arthur qui se retrouve en caleçon après avoir perdu son armure) rattrape le coup et permet d'oublier que l'on refait 2 fois le même jeu (la 2ème étant un poil plus dure que la 1ère). Un jeu à faire au moins une fois pour le challenge qu'il offre !
Dragon Quest VI : Avant de faire celui-ci, je n'avais jamais joué à un DQ. S'agissant d'un monument du RPG, il fallait que je me fasse ma propre idée. De prime abord, l'univers Toriyama m'envoute irrémédiablement, c'est coloré, de très beaux graphismes 2D et des personnages plus loufoques les uns que les autres. Mais malheureusement j'ai très vite déchanté. Je me suis rendu compte que l'histoire n'est réellement pas le point fort des DQ, d'un classicisme absolu. Ayant beaucoup joué aux FF avant de toucher à ce jeu, le fait de ne pas pouvoir voir ses personnages en combat m'a un peu rebuté, mais on s'y fait petit à petit. Le gros point noir pour moi fut le leveling, long et fastidieux, certes, comme beaucoup de RPG, mais là le problème, c'est qu'on y trouve aucun intérêt sachant que l'histoire ne motive pas. Je parle même pas des menus on ne peut plus archaïques. On peine à naviguer dedans, c'est terne et austère.
Un jeu qui m'a usé plutôt qu'autre chose. Il est clair que je ne reviendrai pas sur un tel jeu.
Secret of Mana : Voilà un bien grand jeu, cher à mon coeur. C'est LE JEU qui m'a initié aux Action-RPG et plus globalement aux RPG. J'ai terminé Secret of Mana à l'époque de sa sortie, et depuis il reste une référence pour moi aux côtés de Zelda ALTTP. L'histoire, malgré qu'elle soit très classique a émerveillé l'enfant que j'étais. On se plonge dans un univers féerique, tout rond, tout mignon, très coloré !
Le gameplay quant à lui, est simple d'accès grâce à un menu déroulant très intuitif. À noter que l'on peut jouer jusqu'à 3 joueurs simultanément. Ce fut une très bonne entrée en matière pour l'un des premiers jeux de ce genre à être sorti en Europe.
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