Jeu édité et développé par Bandai (comme la plupart des jeux DB), ドラゴンボールZ 超武闘伝 (en français : Dragon Ball Z: Super Butôden) est sorti en 1993 sur Super Famicom.
Jeu de combat tout ce qu'il y a de plus standard, il permettait de jouer avec les personnages de son manga préféré, au total 8 personnages :
| Gokû | Vegeta | No.20 | No.16 |
| Piccolo | Freeza | No.18 | Cell |
Mais si on faisait un code (ou si on finissait parfaitement le mode histoire avant, ce qui paraît moins faisable
) on débloquait... 5 personnages cachés!!!!| Gokû | Vegeta | No.20 | No.16 |
| Piccolo | Freeza | No.18 | Cell |
| Super Saiyan Trunks | Super Saiyan Gohan | Perfect Cell | Super Saiyan Gokû |
| Super Saiyan Vegeta |
Comme dit plus haut, le jeu contient un mode histoire. Ce mode histoire commence à la toute fin de Dragon Ball. Bizarre pour un jeu Dragon Ball Z, mais logique aussi. Le mode histoire commence lors du combat entre Gokû et Piccolo alias Ma Jr lors du 23ème Tenka Ichi Budôkai. Pourquoi est-ce logique de commencer par ce combat? Parce que ce combat est le premier grand combat de Son Gokû devenu (plus ou moins) adulte, contre celui qui sera son rival au tout début de Dragon Ball Z, mais vite détrôné par Vegeta. Le mode histoire commence donc par ce combat pour finir contre Cell. Mais, car il y a un mais, si on finit le mode histoire en perdant avec certains guerriers, et en battant les ennemis avec le mauvais guerrier, on finit contre Cell première forme. Alors que si on fait tout bien, on débloque les super saiyans et on finit contre perfect Cell! Oui, je parle de différents guerriers, ça veut dire que dès qu'on bat un ennemi qui se range à nos côtés dans la série ensuite, on peut se battre avec lui contre les ennemis suivants. Ce qui veut dire qu'au premier combat contre Piccolo, on n'a qu'une seule chance, et plus on avance dans l'histoire et plus on a des "vies", comme on dit dans le jargon du jeu vidéo, et ici les différentes vies sont représentées par les différents personnages.
Quand on commence le mode histoire, le jeu commence directement à partir du menu principal, parce que l'image de fond du menu est le début du combat Gokû vs Ma Jr. :
Pour ce qui est des graphismes je les trouve très beaux, on reconnaît très bien les personnages, les décors sont variés. Les personnages manquent un peu de fluidité dans leurs mouvements, mais ce n'est pas trop grave. Les concepteurs du jeu ont dû trouver une solution pour que l'on puisse faire les attaques spéciales (Kame Hame Ha, Makankosappo) avec les personnages éloignés en distance, alors que tous les jeux de combat de l'époque ne mettaient en scène que du corps à corps. La solution qu'ils ont trouvé : scinder l'écran en deux lorsque les personnages sont loins l'un de l'autre, avec un code de couleurs : lorsque la barre qui scinde l'écran est rose, les personnages sont presque sur le même écran, lorsqu'elle est jaune, ils sont loins l'un de l'autre, lorsqu'elle est bleu foncé, ils sont très loins.
Voici quelques images :
Pour ce qui est de la musique, elle est super sympa, de la bonne musique DB, et fait pleurer quand on l'écoute (nostalgie oblige!)
La jouabilité est plutôt moyenne, une fois qu'on a compris comment jouer, on n'utilise plus que deux touches pour le combat au corps à corps (L ou R), et pour les techniques spéciales... Soit on est en mode manuel, et on s'explose les doigts sans réussir à ne rien faire, soit on est en mode automatique, et une simple pression du bouton A envoie le coup spécial.
Et mon expérience personnelle dans tout ça? J'ai découvert ce jeu en même temps de ma découverte de la Super NES, et en même temps de mon premier contact avec une console de salon. J'étais en CM1, c'était soit le 24 décembre 1997, soit le 31 décembre 1997, je passais soit noël soit le réveillon dans de la famille de mon père. C'était la première fois que j'allais chez eux (depuis, j'ai passé tous mes réveillons et/ou noëls chez eux), j'arrive, je vois une énorme maison, très belle, dans la région parisienne. J'entre, c'est énorme à l'intérieur. On s'installe, on commence à manger, puis au bout d'un moment je me fais chier. Alors, le fils cadet de ceux chez qui on était, qui avait 18 ou 20 ans à l'époque, nous emmène, mon frère et moi, dans le grenier. Un énorme grenier, assimilable à la caverne d'Ali Baba. Deux PC (c'était très rare à l'époque), des bandes dessinées, et bien sûr une télé avec une Super Nintendo et une NES, avec masse de jeux. Il me montre tous ses jeux, et là je vois... Dragon Ball Z!!!!! Je suis trop à fond!! J'y joue, il est trop bien! Ensuite on joue à Mario Kart, je joue à Super Mario World, Zelda A Link to the Past, on joue même au jeu de combat incompréhensible Ranma 1/2!! Ils avaient même le RPG Dragon Ball sur NES!!!!!!! Je ne pense pas l'avoir fini la première fois, j'ai dû le finir un an plus tard. À la rentrée, j'en parle direct à mon pote DBZ, je lui raconte tout le jeu, toujours aussi impressionné par cette merveille!
Voilà pour mon jeu Dragon Ball Z.
Juju du grenier !! Sympa ce petit test ;)
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